Richard utilise la technique de rotation des cultures pour préserver la richesse de ses sols, lutter contre les mauvaises herbes et optimiser ses rendements. La rotation commence par une plantation de luzerne et/ou de trèfle afin d'éradiquer les chardons et de charger le sol en azote (indispensable à la culture céréalière). Puis vient la culture de colza, qui va se nourrir de l'azote du sol. La plantation d'une autre céréale peut ensuite être réalisée pour utiliser les dernières ressources en azote. Le cycle se termine avec des cultures de printemps, telles que des légumineuses ou des légumes (choux, carottes) pour, entre autres, contrer le vulpin, une mauvaise herbe.
Sa philosophie : voir à long terme ce qui est mieux pour le sol… et pour notre planète ! Lorsque l’on met en place la rotation des cultures, « il ne faut pas avoir peur de mettre une culture moins rentable. Si elle nettoie le sol et l'enrichit, on y gagne sur le long terme ».